1/ L'érosion du sol par la pluie et le ruissellement:
Pierre nous montre comment se forment les vallées.
Sur la photo on voit Leslie qui utilise un pulvérisateur
à eau pour figurer l'action de la pluie sur un paysage.
En ruisselant, l'eau creuse la colline et entraîne des
alluvions dans la plaine. Il se crée un cône de
déjection (un tas d'alluvions accumulés à
l'endroit où le cours d'eau arrive dans la mer).
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Un exemple à grande échelle: les montagnes
alentour sont largement ravinées par la pluie:
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2/ Les plissements rocheux.
Avec de l'argile étalé en plaques, Pierre nous
explique comment les compressions engendrent des plissements
dans les couches rocheuses.
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A notre échelle et sur quelques années, les montagnes
nous semblent immuables; mais sur des durées géologiques,
elles apparaissent mobiles comme des vagues: si nous vivions
plusieurs millions d'années, nous les verrions se déformer,
se soulever, se plisser ou disparaître.
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- Ci-dessous: la collision de deux plaques rocheuses
peut créer des chevauchements:
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3/ Préparation du plâtre
à partir de gypse pilé et chauffé:
Le gypse est une roche blanche et tendre de la région,
qui a été exploitée depuis l'Antiquité
pour la fabrication du plâtre. Ils sont forts, ces Romains
!
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Le gypse est d'abord réduit en petits fragments
avant d'être chauffé vers 160°C
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On obtient une poudre fine - du plâtre - que l'on mélange
ensuite à de l'eau:
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On malaxe la pâte obtenue. On peut la mouler ou s'en
servir pour sceller des briques, enduire des murs, ...etc.
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En séchant, le plâtre durcit et reforme ... du
gypse.
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Pierre affirme que l'on peut poursuivre ce traitement à
volonté, passant sans cesse du plâtre au gypse et
inversement, le plâtre étant seulement du gypse
déshydraté.
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